Cet article est PREMIUM, et nécessite un abonnement payant pour lire la suite

Je m’identifie
Créer mon compte

Créez votre compte dès maintenant puis contactez-nous pour accéder aux articles Premium et/ou Lettre Export.

Inscription

Temps estimé - 3 min

Doriane Langlais. D’après UFC-Que Choisir, le 8 février 2016.

L’UFC-Que Choisir vient de publier les résultats décevants d’une enquête sur l’étiquetage de l’origine de la viande dans les plats transformés. En effet, trois ans jour pour jour après le scandale des « lasagnes à la viande de cheval », plus d’un plat sur deux ne comporte pas de mention d’origine de la viande.

L’étude a porté au total sur 245 produits de 13 marques nationales et 7 marques distributeurs. De grandes inégalités sont observées selon le type de viande composant le produit. 70 % des plats à base de bœuf portent une mention indiquant l’origine de la viande tandis que 74 % des produits à base de poulet et 57 % de ceux à base de porc ne comportent aucun étiquetage.

Ces disparités se retrouvent également entre les marques puisque certaines affichent l’origine sur tous leurs produits, tandis que pour d’autres marques, la gamme ne compte pas une seule indication d’origine.

Les industriels de l’agroalimentaire se défendent en évoquant la complexité d’étiquetage de l’origine pour les produits élaborés. L’association de consommateurs réfute cet argument en avançant que certains produits de composition simple, comme les saucisses de Strasbourg, ne sont pas étiquetés tandis que des produits plus élaborés le sont.

Le gouvernement français encourage d’ores et déjà les industriels à utiliser la mention volontaire « Viandes de France » sur les produits transformés et a récemment fait une proposition de décret pour rendre obligatoire l’étiquetage de l’origine des viandes dans les plats transformés.