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D’après foodnavigator.com, le 23 novembre 2018.
La demande actuelle en protéines végétales et alternatives aux produits carnés ou laitiers ne cesse d’augmenter, en lien avec la montée du flexitarisme. La balance entre protéines végétales et animales est en train de s’équilibrer, les consommateurs sont en recherche constante de nouvelles alternatives végétales dans une démarche d’agriculture durable.
Le secteur est en pleine évolution. De plus en plus d’innovations sur les procédés voient le jour, l’inclusion de légumineuses s’intensifie dans de nombreux produits et de nouvelles variétés émergent sur le marché comme l’edamame. La production locale a très largement augmenté en Europe. Elle a doublé pour le soja et triplé pour les légumineuses.
Néanmoins, la production reste insuffisante pour satisfaire la demande et une grande partie des protéines sont aujourd’hui importées d’Amérique du sud ou des Etats-Unis. Cette dépendance pose de vrais problèmes aux industriels qui doivent gérer leurs approvisionnements. Le soja en est un exemple fragrant. La question des sources OGM et la déforestation associée à la production intensive du soja rendent complexe le sourcing des industriels.
Afin de lutter contre ses problématiques, de nombreux états membres ont sollicité la commission européenne afin de favoriser la production durable de protéines sur le territoire de l’Union. Un Budget de 200 millions d’euros sera alloué l’année prochaine pour promouvoir les bénéfices d’une consommation de protéines végétales sur la nutrition, la santé et sur l’environnement.
En parallèle, le réseau « Friends of the Earth Europe” alerte sur le problème de répartition actuel des protéines végétales. En effet, la majeure partie de la production est aujourd’hui utilisée pour la nutrition animale. Afin d’éviter de déplacer le problème de la production intensive en Europe, il serait nécessaire de diminuer les élevages industriels et d’encourager les productions de petites échelles.