Cet article est PREMIUM, et nécessite un abonnement payant pour lire la suite

Je m’identifie
Créer mon compte

Créez votre compte dès maintenant puis contactez-nous pour accéder aux articles Premium et/ou Lettre Export.

Inscription

Temps estimé - 3 min

Margaux Edet. D’après l’Inserm, le 4 avril 2017.

Il est désormais connu de tous que l’alimentation et l’activité physique jouent un rôle dans le développement ou la prévention de maladies chroniques, du surpoids et de l’obésité. Aujourd’hui, l’obésité touche 15 % des adultes français, un chiffre qui devrait passer à environ 27 % d’ici 2030.

Pour lutter contre la hausse de l’obésité, en 2013, Santé Publique France a sollicité l’Inserm pour réaliser un bilan des connaissances scientifiques et analyser l’impact des messages sanitaires diffusés par les médias sur le comportement des consommateurs. Quatre ans plus tard, les experts de l’Inserm publient leur bilan. Celui-ci montre que les messages sanitaires sont désormais bien connus du public, cependant ils attirent de moins en moins l’attention des Français et leur visibilité est inégale selon les supports.

Ainsi, les experts proposent des recommandations concrètes comme :

  • la mise en place de nouvelles lois encadrant les actions de marketing, entre autres pour éloigner les enfants des messages incitatifs ;
  • la modification du dispositif des messages sanitaires des publicités en élargissant la diversité des supports et en dissociant les messages sanitaires du contenu publicitaire ;
  • l’adaptation des messages en fonction du degré d’attention (conscience et non-conscience) du public ;
  • la réalisation d’un pré-test systématique avant le lancement des campagnes à grande échelle.

Retrouvez l’ensemble du dossier de presse « Agir sur les comportements nutritionnels ». 

Partager cet article