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Clarisse Lemaitre. D’après l’Inra, juin 2015.

En prenant le cas de 5 filières de production du secteur agro-alimentaire de la région Languedoc-Roussillon, les chercheurs de l’UMR MOISA (Marchés, organisations, institutions et stratégies d’acteurs) ont analysé les déterminants de l’innovation en fonction d’une typologie qualitative qui distingue non seulement la nature de l’innovation – innovation technologique et innovation immatérielle – mais aussi le degré de nouveauté (« radicalité ») de ces innovations.

Les résultats montrent en premier lieu un effet filière sur la propension à innover, ainsi que sur le degré de radicalité de l’innovation : toutes les filières n’ont pas par nature le même potentiel d’innovation.

La taille de l’entreprise est également un critère discriminant. Les plus grandes ont davantage de ressources pour innover, supporter les risques de l’innovation, et disposer d’un service de R&D, dont l’absence est citée comme le premier obstacle à l’innovation par les dirigeants.

Le niveau d’étude du dirigeant apparaît clairement comme un déterminant de l’innovation. Par ailleurs, une gouvernance « ouverte », probablement parce qu’elle favorise les relations avec l’extérieur et la mise en place de partenariats, est également un critère favorisant l’innovation radicale.

 

Source : Domergue Marjorie et al., La radicalité de l’innovation et ses déterminants. Le cas des entreprises agroalimentaires du Languedoc Roussillon, Innovations 1/ 2014 (n° 43), p. 187-221