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« L’Etiquette bien-être animal », apposée actuellement sur la viande de poulet, traduit le bien-être animal par une note allant de A à E accompagnée, le cas échéant, d’un pictogramme qui valorise l’élevage en plein air. Son cahier des charges comporte une évaluation du bien-être animal sur près de 230 critères : naissage, élevage, collecte, transport et abattage.

L’initiative « Etiquette bien-être animal », lancée en 2017, regroupait le groupe Casino, la Fondation du droit animal (LFDA), le CIWF (Compassion in World Farming France) et l’association Œuvre d’assistance aux animaux d’abattoir (OABA), aujourd’hui, elle prend de l’ampleur en intégrant une majorité des grands noms de la distribution française, exception faite pour Leclerc et Auchan.

Cette « Etiquette bien-être animal » est actuellement apposée sur la viande de poulet des enseignes : les Fermiers de Loué, Galliance, Maître Coq et le groupe Michel, faisant partie de l’initiative.

D’ici 2022, « l’Etiquette bien-être animal » devrait s’étendre à la viande de porc : la Cooperl et des industriels comme Fleury Michon et Herta se sont lancés dans la démarche, en s’appuyant sur des travaux de recherche de l’Inrae et du laboratoire d’innovation territorial Ouest Terre d’élevage (Lit Ouesterel).

Comme le montre l’ampleur que prend cet étiquetage, le bien-être animal est un sujet actuel. En 2019, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) préconisait la mise en place d’un étiquetage contrôlé par les pouvoirs publics fournissant une information claire sur :

  • Les conditions d’élevage ;
  • Le transport ;
  • L’abattage des animaux, de la viande brute ou intégrée dans les plats cuisinés.

Actuellement, la Commission européenne et le Parlement européen travaillent sur la question de l’étiquetage du bien-être animal.

Source : article Ouest France (22/09/2021)

Crédits : etiquettebienetreanimal.fr

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