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La fin de l’année approche et avec elle la vision de l’année suivante qui se dessine doucement dans les tendances des aliments et des boissons. Mintel a fait le point avec une synthèse complète sur l’année 2023 et ce qui se profile pour cette nouvelle année. On revoit ensemble 

 

La valeur perçue

Le 1er levier identifié par les experts est la valeur perçue par le client. Les consommateurs ont besoin de voir une valeur tangible et mesurable des produits dans lesquels ils investissent. Pour cela, la communication reste la clé. Des mots simples, courts et bien mis en avant permettent rapidement au consommateur de s’y retrouver. Les notions clés à mettre en avant sont notamment les allégations santé (immunité, santé cardio-vasculaire, etc.) et la naturalité. Ils passent avant le prix pour certains pays comme le Brésil ou l’Italie mais l’inflation met quand même le budget en seconde position pour de nombreux consommateurs comme au Canada ou en Corée du sud. La simplification des packs permet de mettre à l’honneur cette communication claire et la valeur ajoutée des produits comme on peut le voir sur le muesli Bagrry’s ci-contre. 

 

La qualité nutritionnelle naturelle des produits

Les marques reviennent de plus en plus à des ingrédients simples, qui comblent à la fois la satiété et les besoins nutritionnels sans adjonction de vitamines et minéraux. Cela permet également une maitrise des coûts. Par exemple les sardines qui sont naturellement riches en oméga 3. Ainsi, 63% des consommateurs en Angleterre préfèrent des ingrédients naturellement riches en nutriments que des enrichissements. 

 

Faire évoluer les modes de cuisson et préparationCoconut Yogurt Kit

A domicile, la cuisine garde une place centrale dans le quotidien mais les modes de préparation évoluent. Plus de rapidité, de flexibilité et de maitrise des coûts dans nos habitudes, c’est ce que les experts Mintel ont mis en avant ici. Tout d’abord l’inflation incite les consommateurs à cuisiner maison et faire leurs lunchbox pour économiser. C’est le cas pour 73% des français. Les marques développent de plus en plus de produits “prêts à cuisiner” pour accompagner les consommateurs dans cette volonté et leur donner de la flexibilité. On voit par exemple ci-contre le kit pour faire ses yaourts soi-même. 

A l’avenir, l’objectif est aussi d’économiser de l’énergie dans les modes de préparation. Les marques pourraient par exemple proposer un avant/après pour proposer de nouvelles méthodes économes pour utiliser leurs produits et ingrédients. En Nouvelle-Zélande, ce sont 55% des consommateurs qui disent utiliser des méthodes de cuisson rapides (micro-ondes, air fryer…) au moins toutes les semaines.

 

Le plaisir sans culpabilité 

48% des Italiens disent que le sentiment de culpabilité qu’ils peuvent ressentir en consommant un aliment abaisse fortement le plaisir associé.  Les consommateurs recherchent donc de plus en plus des produits qui n’induisent pas de culpabilité tout en gardant la gourmandise et l’expérience gustative. Il existe par exemple des parfums en spray à vaporiser sur les aliments pour améliorer les saveurs sans altérer la qualité nutritionnelle. 

Avec l’anxiété croissante et les événements, le besoin de se décontracter et de prendre du plaisir dans les choses simples du quotidien est devenu essentiel. La nourriture “confort” s’aligne avec les routines bien-être (bain, massages, spa etc.) pour proposer un bien-être complet. Au Japon on voit par exemple du chocolat pour lequel la marque suggère de le consommer réchauffé et après un bain. On a vu aussi Barilla créer un partenariat avec Spotify pour développer des playlists énergiques à écouter en mangeant. 

 

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