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Céline Petit. D’après euro.who.int, mars 2015.
L’OMS a publié un rapport présentant un recensement des taxes nutritionnelles mises en place dans les pays de la zone OMS Europe (Danemark, Finlande, Hongrie, France). Ces taxes nutritionnelles sont mises en place pour la santé publique, dans le but de promouvoir une alimentation plus saine et de lutter contre les maladies non transmissibles liées à l’alimentation, telles que l’obésité ou le diabète.
Concrètement en France, la taxe sur le sucre et les boissons édulcorées a été mise en place en 2011. Le gouvernement français l’a ensuite élargie à toutes les boissons contenant des édulcorants, initiative critiquée car loin de l’objectif initial de réduction des apports en sucres. La taxe est prélevée sur les fabricants, les importateurs français et les points de vente (GMS par exemple) servant des boissons sucrées ou édulcorées. Elle est d’environ 0,11 € pour 1,5 L.
Les taxes nutritionnelles peuvent influencer positivement les achats des consommateurs, mais également négativement les bénéfices des entreprises. Concernant la taxe sur le sucre ou les boissons, Coca-Cola avait notamment enregistré une baisse de ses ventes après la mise en place de la taxe en France.
En conclusion, le rapport rappelle qu’il existe de nombreuses possibilités pour les pays d’Europe pour faire avancer la mise en œuvre de ces politiques de prix pour une alimentation saine dans les années à venir. Il est néanmoins important d’identifier des objectifs politiques clairs et d’investir dans le suivi et la surveillance des indicateurs de consommation et de santé publique.
Pour plus d’informations : Using price policies to promote healthier diets, OMS.