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Guillaume THOMAS. D’après process alimentaire

Créé il y a 60 ans, le Carnaroli est souvent considéré par les plus grands cuisiniers comme « le roi des riz ». Sa composition riche en amidon rend ses grains particulièrement résistants à la cuisson, et donne tout le côté crémeux au risotto.

Malheureusement, le cours du Carnaroli s’écroule, le prix du quintal est tombé de 60 à 30 euros en une année fragilisant 4659 entreprises rizicoles. Une industrie italienne qui gonfle ses prix de vente mais réduit d’année en année la marge des producteurs, une saturation des marchés par une exportation massive de pays comme la chine ou l’inde, une concurrence du maïs et du soja plus rentables, sont autant de facteurs qui contribuent à réduire les surfaces des rizières de la plaine du Pô. « Pourquoi continuer à patauger dans l’eau si le maïs est payé au prix du Carnaroli et le soja presque le double ? » se demande Giuseppe Ghezzi, président de la Coldiretti organisation agricole italienne. La surface des cultures rizicoles recule d’année en année : 11 000 ha par rapport à 2011. Malgré 1,56 million de tonnes de production annuelle soit 52% de la production européenne le riz italien c’est  seulement 0,30 % de la production mondiale.

Cet emblème de la cuisine italienne devrait trouver son salut en valorisant ses productions régionales et ainsi miser sur les qualités de ce riz prestigieux propre au patrimoine culinaire italien. 

Pour plus d’informations : www.courrierinternational.com