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Une équipe menée par le docteur Stéphanie Howard Wilsher s’est penchée sur la question de la consommation de fruits et légumes chez les jeunes hommes au Royaume-Uni. Pour ce faire, 34 jeunes âgés entre 18 et 24 ans ont subi des entretiens et réalisé des journaux alimentaires. Grâce aux informations récoltées, deux groupes ont pu être constitués : les jeunes dont la consommation de fruits et légumes est élevée (quatre portions et plus) et ceux dont la consommation est faible (trois portions ou moins).
Il a été observé que les petits consommateurs manquent de connaissances en cuisine et selon eux, les fruits et légumes sont chers et leur préparation est chronophage. Ce groupe considère que les fruits et légumes sont peu intéressants en termes de goût et ne satisfont pas leur faim. De plus, ces jeunes ne sont pas particulièrement conscients du fait que les fruits et légumes aident à réduire le risque de maladies. D’après eux, la santé passe par l’exercice physique, d’où l’importance de consommer des protéines pour gagner de la masse musculaire.
Concernant les gros consommateurs, ils ont acquis des compétences en cuisine grâce à leur famille ou ont appris par eux-mêmes. Ils prennent plaisir à manger des fruits et légumes et ont un mode de vie généralement plus sain que l’autre groupe.
Un point commun persiste entre les deux groupes : la confusion vis-à-vis de ce que représente une portion de fruits ou légumes. Ils regrettent également les messages contradictoires autour de l’alimentation saine.
L’ensemble de ces résultats pourrait aider le gouvernement britannique à axer les messages de prévention nutritionnelle davantage vers cette cible particulière.
Source : Article du journal Nutrients, le 14 août 2019.
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