Cet article est PREMIUM, et nécessite un abonnement payant pour lire la suite
Créez votre compte dès maintenant puis contactez-nous pour accéder aux articles Premium et/ou Lettre Export.
Temps estimé - 3 min
Anne-Sophie Malhère. D’après un article paru dans Food Chemistry, juillet 2013.
Des chercheurs de l’Université de Wageningen ont évalué la composition en protéines de 5 espèces d’insectes comestibles, dont des vers de farine, des coléoptères, des criquets et des cafards. Ils ont remarqué que leur teneur en acides aminés essentiels était plus élevé que les besoins journaliers en protéines d’un adulte. D’autre part, ils ont pu constater que le taux de protéines brutes des insectes était comparable à celui de la viande rouge (respectivement 19-22% vs 20-24%). Enfin, ils ont observé que les extraits protéiques issus d’insectes possédaient la capacité de former des gels en fonction de la concentration et du pH.
D’après cette étude, utiliser des insectes dans l’alimentation présente donc un double intérêt :
- Nutritionnel, de par la quantité et la qualité des apports protéiques ;
- Technologique, de par la capacité des protéines à former des gels.
Si leur potentiel comme alternative à la viande semble se confirmer d’année en année, un gros challenge reste à relever pour les industriels de l’agroalimentaire : l’acceptation par le consommateur.
Référence : Ju-Sheng Zheng, Xiao-Jie Hu, Yi-Min Zhao, Jing Yang, Duo Li ; Intake of fish and marine n-3 polyunsaturated fatty acids and risk of breast cancer : meta-analysis of data from 21 independent prospective cohort studies ; British Medical Journal ; 346 doi: http://dx.doi.org/10.1136/bmj.f3706 (Published 27 June 2013)