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Doriane Langlais. D’après Food Navigator, le 16 août 2016.
Lors de la réunion annuelle de l’association européenne des confiseries (CAOBISCO), une table-ronde sur les engagements nutritionnels des industries a ouvert le débat sur le contrôle des portions.
Selon Nestlé, ce n’est pas le sucre lui-même qui pose problème mais la surconsommation de calories apportées par les sucres ajoutés. L’entreprise souhaite donc mettre en place un seuil de calories par portion à ne pas dépasser.
De son côté, Mars propose de travailler prioritairement sur le bannissement des acides gras trans. L’entreprise considère que mettre un seuil de 250 kcal par portion est intéressant pour aller plus loin. C’est d’ailleurs ce à quoi elle s’est engagée depuis 2010.
Ferrero pour sa part a déjà travaillé sur le sujet : en 2014-2015, 70 % des produits se trouvaient en dessous des 100 kcal par portion. Et désormais pour tous les nouveaux produits, le seuil est de 130 kcal par portion n’est pas dépassé.
En Europe, la taille des portions est déterminée par les entreprises elles-mêmes et non par l’EFSA. La Commission européenne encourage donc les industriels de la confiserie à prendre en compte les portions réellement consommées, et les recommandations nutritionnelles.
