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Par Marie Déniel. D’après l’Usine Nouvelle, le 30 avril 2008.

Lors d’une interview, Catherine Chapalain (directrice générale de l’Assoociation Nationale des Industries Alimentaires) a exprimé le mécontentement des industriels face à la nouvelle loi de la modernisation de l’économie (LME) et notamment ses aspects de « négociabilité ».
Pourtant consultée lors de l’édification de cette loi, l’ANIA se dit « abassourdie » par la différence du contenu entre le consensus lors des consultations et le texte de loi final. On parle de « volte-face du président Sarkozy », à tel point qu’une pétition contre certains articles de la LME se trouve en ligne sur le site internet de l’ANIA.
Ce qui gêne ? Le fait que ce texte « donne les pleins-pouvoirs » aux distributeurs (7 majoritaires en France) sans contreparties pour les 10 000 fournisseurs (dont 90% de PME) : « toute négociation donne lieu à des contreparties, c’est le cas dans tous les systèmes. Nous sommes d’accords pour la négociabilité, la concurrence, mais les contreparties doivent être formalisées et surtout vérifiables, sinon cela revient à légaliser la loi du plus fort. Nous avons besoin de règles du jeu claires » exprime Catherine Chapalain.
Au-delà de la pétition mise en place, un appel a été lancé pour une manifestation à la mi-mai.