Cet article est PREMIUM, et nécessite un abonnement payant pour lire la suite

Je m’identifie
Créer mon compte

Créez votre compte dès maintenant puis contactez-nous pour accéder aux articles Premium et/ou Lettre Export.

Inscription

Temps estimé - 2 min

Marine Ducreux. D’après un article paru dans Food Quality and Preference, octobre 2013.

Des recherches antérieures menées par des américains avaient démontré que la nourriture malsaine était implicitement associée à un bon goût. Cette nouvelle étude française a voulu observer s’il existait des différences interculturelles entre les français et les américains dans la perception alimentaire. Dans leur étude, les chercheurs français ont donc déterminé les associations implicites faites par les français et ils ont cherché à vérifier si elles avaient une influence sur leur évaluation du goût et leur consommation.

Les résultats ont montré que les français, à l’inverse des américains, associent spontanément la nourriture malsaine au mauvais goût et donc qu’un aliment neutre annoncé comme « bon pour la santé » sera considéré comme meilleur au goût (plus plaisant et de meilleure qualité). D’autr e part, ils ont constaté que plus l’IMC (Indice de Masse Corporelle) de la personne était élevé, moins l’association « bon pour la santé » et « bon au goût » était forte.

Référence : Carolina O.C. Werlea, Olivier Trendela, Gauthier Arditoa. Unhealthy food is not tastier for everybody: The “healthy = tasty” French intuition.Food Quality and Preference. April 2013, Pages 116–121.