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Guillaume JUMEAUX. D’après Les Echos, le 1er mai 2018.

Dans un contexte où les sucres ajoutés sont diabolisés et où les politiques les chassent à coup de taxes soda, les industriels de la confiserie comme Haribo, Lutti ou encore Nestlé s’adaptent et sollicitent des innovations technologiques et formulatoires pour réduire les quantités de sucre en conservant du mieux possible les qualités organoleptiques.

Ces innovations prennent par exemple la forme de fibres spécifiques (comme la fibre de maïs) ou de la technique du soufflage du sucre et donnent lieu à des produits dont la teneur en sucre est réduite de l’ordre de 30 à 40 %. Certains produits sont également riches en fibres du fait de leur utilisation technologique.

Pascale Hebel, directrice du pôle Consommation et Entreprise au Crédoc, souligne que cette offre allégée devrait surtout toucher les marchés étrangers comme l’Angleterre ou les Etats-Unis au regard de la consommation « très raisonnable » des Français des produits de confiserie. En effet, la consommation de ces derniers, s’élevant à 3,3 kg par an et par habitant est bien inférieure au 7 kg des Suédois et 5,5 kg des Allemands. En 2014, 26 % de la production française en confiserie était dédiée aux consommateurs étrangers.

Bertrand Ducray, directeur du Cedus (Centre d’Etudes eet de Documentation du Sucre), souhaite par ailleurs rassurer les sucriers en rappelant que la confiserie ne représente que 2 à 3 % de l’utilisation du sucre (contre 18 % pour l’utilisation en sucre de bouche).