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Nazila Senehipour. D’après un avis de l’AFSSA paru le 9 janvier 2009.

Dans son avis rendu le 11 juin 2008 ([url@http://www.lrbeva.com/index2.php?sc=revpre&weekid1=392&numa=4767&search=1&type=0&scc=fragile]VOIR ICI[/url]), l’AFSSA avait estimé que les personnes âgées fragiles pouvaient être considérées comme une population cible de denrées destinées à une alimentation particulière (DDAP).

Le groupe de travail s’est attaché cette fois à définir les références nutritionnelles qui permettront d’adapter la prise en charge nutritionnelle chez les personnes âgées fragiles ou atteintes de certaines pathologies identifiées comme fréquentes, en relation étroite avec le statut nutritionnel, ou scientifiquement documentées. Il s’agit de la maladie d’Alzheimer, des escarres, de la fracture de l’extrémité supérieure du fémur et des infections.

Qui est la personne âgée fragile ?

La fragilité représente les états intermédiaires entre vieillissement usuel et pathologique. Elle n’est donc pas une entité bien définie, mais une constellation de différents états. Il n’existe donc pas une définition universelle de cet état, ce qui rend difficile l’établissement de références nutritionnelles spécifiques.

La personne âgée fragile se définit à partir de 70 ou 75 ans, avec un risque de morbidité et de dépendance accru. La dénutrition est un critère important de la fragilité.
Il est important d’identifier le sujet âgé fragile pour mettre en œuvre les mesures préventives de la perte d’autonomie, de la dégradation de son état mental et de sa situation sociale.

Quels sont ses besoins protéino-énergétiques ?

La dépense énergétique de repos des personnes âgées en bonne santé diminue avec l’âge, et est la même que celle de la personne âgée malade. Les besoins énergétiques des personnes âgées fragiles sont couverts par les ANC de la personne âgée en bonne santé : 36 kcal/kg/jour.

Les besoins protéiques des personnes âgées fragiles sont très mal connus, mais on peut considérer qu’ils sont couverts par des apports de 1 g/kg/jour, comme c’est le cas des personnes âgées.

Une augmentation des apports énergétiques à 40 kcal/kg/jour et des apports en protéines à 1,2 à 1,6 g/kg/jour est recommandée pour les personnes âgées en situation de dénutrition, comme cela peut être le cas chez les personnes qui présentent des escarres, celles souffrant de la maladie d’Alzheimer ou d’une fracture de l’extrémité supérieure du fémur, d’infections ou d’autres situations pathologiques chroniques.

En ce qui concerne les micro-nutriments, aucune donnée ne permet à ce jour de proposer des références nutritionnelels supérieures aux ANC définies pour les personnes âgées.

EN TANT QU’ABONNE A L’ESPACE-PRO, RETROUVEZ CET AVIS DANS SON INTEGRALITE [url@http://www.nutrinov.net/upload/veille_reg/2009/NUT2008sa0279.pdf]EN CLIQUANT ICI[/url]