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Nazila Senehipour. D’après l’avis de l’AFSSA du 20 février 2009.

Suite à la saisine du 16 juillet 2007 par la DGAL, l’AFSSA publie un avis concernant l’estimation des apports de la population française en acides gras trans, se basant sur la nouvelle table de composition des aliments CIQUAL (même incomplète concernant les acides gras trans) et des données de l’enquête INCA 2.

Dans cet avis, sont considérés comme AG trans d’origine naturelle les AG trans issus de la biohydrogénation ruminale contenus dans les produits d’origine laitière et les viandes de ruminants.
Les AG trans d’origine technologique sont ceux contenus dans les aliments intégrant des matières grasses végétales hydrogénées (notamment certains gâteaux-pâtisseries, viennoiseries, pizzas-quiches, biscuits sucrés-salés, plats composés). Ils incluent également les matières grasses distribuées en alimentation animale et retrouvés dans des produits animaux tels que charcuteries, volailles, ainsi que gibiers et poissons d’élevage.

Les niveaux d’apport et impact sur la santé :

[img]http://www.nutrinov.net/upload/rdp/Fichiers joints 2009/Tableau apports AG Trans.jpg[/img]

Dans les 2 scénarios, les niveaux d’apport sont en dessous de l’apport maximal de 2 % de l’AET fixé par l’Afssa en 2005, aussi bien chez les adultes que chez les enfants. Aux niveaux de consommation actuelles, ni les acides gras trans d’origine naturelle ni ceux d’origine technologique ne sont associés à une augmentation du risque cardiovasculaire. Les niveaux d’apport sont considérés comme plus faibles que ceux présentés dans le rapport de 2005.

Les aliments vecteurs :

Les données actuelles montrent que l’impact de la consommation d’acides gras trans d’origine technologique sur la consommation totale d’acides gras trans est négligeable.
Les principaux aliments vecteurs d’acides gras trans dans l’alimentation des adultes français sont les fromages (27,4% de l’apport total moyen), le beurre (21%), la viande (13,4%) et l’ultra-frais laitier (8,5%).

Conclusion :

Il est nécessaire de poursuivre l’amélioration de la table de composition des aliments en AG trans en considérant de manière plus exhaustive la contribution des types d’aliments, notamment 1er prix, discount, restauration collective, produits artisanaux, etc. qui sont insuffisamment connus actuellement, et ce afin de mieux maîtriser la variabilité des teneurs en AG trans des aliments et par conséquent les niveaux d’apport.
La présence dans les aliments d’AG trans d’origine technologique ne présente qu’un intérêt techno-fonctionnel, des alternatives à l’utilisation des AG trans pour leurs propriétés techno-fonctionnelles doivent être envisagées.

EN TANT QU’ABONNE ESPACE-PRO, RETROUVEZ LES RAPPORTS CI-DESSOUS DANS LEUR INTEGRALITE :

– [url@http://www.afssa.fr/Documents/NUT-Ra-AGtrans.pdf ]Rapport intégral de 2005[/url]
– [url@http://www.afssa.fr/Documents/NUT2007sa0220.pdf]Rapport intégral de 2009[/url]