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D'après les Echos, le 16 juin 2019

Selon le cabinet A.T. Kearney, d’ici 20 ans, 60% de la viande consommée sera de la viande végétale ou cultivée en laboratoire. Difficile de lui donner tort, au regard de l’engouement que suscite ce type de produits.

Deux arguments reviennent sans cesse pour expliquer l’essor de cette « viande », tout d’abord, d’un point de vue environnemental, l’industrie de la viande est régulièrement pointée du doigt en raison de la pollution qu’elle génère.

Le second point n’est autre que la condition animale. Avec ce type de produit, l’idée de consommer de la viande sans infliger de souffrance animale, séduit les consommateurs de plus en plus affligés par les conditions d’élevage.

Ainsi, plusieurs start-up optent pour le pari de la viande végétale qui aujourd’hui représente un marché en pleine expansion. Cependant, si ces substituts de viande sont aujourd’hui très populaires, à terme ils devraient faire place à la viande cultivée en laboratoire. Cette dernière, encore très chère à produire et pas encore commercialisée, devrait bénéficier de l’avancée technologique pour se développer dans les 10 années qui viennent. Elle reproduirait mieux les caractéristiques organoleptiques de la viande par rapport aux substituts végétaux.