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Les maladies chroniques non transmissibles sont des problèmes de santé à long terme. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ces maladies sont responsables de plus de 70 % des décès dans le monde. Chez les enfants âgés de 0 à 9 ans, les principaux facteurs de risque de ces maladies sont liés à une mauvaise alimentation et chez les adolescents, cela est lié à la carence en micronutriments. Bien que les recherches sur la consommation d’aliments ultra-transformés et leur association avec les résultats de santé chez les adultes soient bien démontrées, il existe peu d’études sur ce sujet auprès des enfants et des adolescents. 

L’objectif de l’étude est donc d’étudier les associations entre la consommation d’aliments ultra-transformés et les résultats en matière de santé pendant l’enfance et l’adolescence.

 

Pour cela, cette expérience a collecté des données de 19 études d’environ 300 000 enfants ou adolescents. Les principaux facteurs et indicateurs mesurés ont été les habitudes alimentaires, le surpoids et l’obésité, les maladies cardiovasculaires, l’activité physique et la sédentarité, ainsi que la santé bucco-dentaire.

 

Les résultats ont permis de constater que les facteurs de risque les plus fréquents chez les enfants et les adolescents sont une consommation régulière d’aliments ultra-transformés au détriment d’une alimentation à base d’aliments frais ou peu transformés ainsi qu’une activité physique insuffisante. Cependant, la prise fréquente d’un petit-déjeuner et la pratique d’une activité physique sont plus fortement associées à une consommation moindre d’aliments ultra-transformés.

 

En conclusion, ces résultats contribuent à une augmentation de la prévalence de l’obésité ainsi qu’un risque de développement de maladies chroniques non transmissibles comme les maladies cardiovasculaires par exemple, chez les enfants et adolescents avec un mode de vie sédentaire.

? Il devient donc urgent d’avoir une approche stratégique en matière de nutrition et de promotion à la santé, notamment chez les enfants et les adolescents afin de favoriser leur bon développement ainsi qu’une bonne santé à l’âge adulte. Des stratégies efficaces, incitant par exemple à consommer un petit-déjeuner équilibré et favoriser l’activité physique comme le montre cette étude, sont nécessaires. Afin d’avoir du poids pour améliorer ces enjeux de santé, il semble pertinent d’unifier ces actions de lutte contre les risques de maladies infantiles, entre secteur privé (distributeurs et industries agro-alimentaires) et pouvoirs publics.

 

 

Ultra-processed food consumption and children and adolescents’ health

Article publié le 20 Octobre dans le journal Journal de Pediatria

Lien (accès libre) : https://doi.org/10.1016/j.jped.2023.09.006