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Le Nutri-Score est de plus en plus plébiscité pour une meilleure alimentation, y compris par le secteur agroalimentaire en France. La classification NOVA a également fait son apparition, mesurant le degré d’ultra-transformation des aliments, mais dont l’impact en France n’a pas encore été évalué
Dans cette étude, Bernard Srour et collaborateurs (unité EREN, Bobigny, France) se sont appuyés sur les données de consommation des participants à l’étude épidémiologique française NutriNet-Santé. Au total, 104 707 participants ont été inclus dans l’analyse, ainsi que leurs consommations alimentaires et leur suivi médical effectué de manière prospective. Pour mesurer le degré de transformation des aliments, c’est le score NOVA qui a été utilisé.
L’étude montre qu’une consommation élevée d’aliments ultra-transformés augmente significativement le risque de diabète de type 2. Lorsque la part d’aliments ultra-transformés dans l’alimentation augmente de 10%, le risque de diabète de type 2 augmente de 15% (IC 95% : 1,06-1,25). Comme toute étude épidémiologique, ce lien tient compte d’éventuels facteurs confondants (âge, sexe, etc.).
Bien évidemment, ces associations sont statistiques et non causales, et demandent à être confirmées par d’autres études. Pour autant, cette étude intrigue, considérant que certains aliments ultra-transformés en France sont malgré tout bien notés par le Nutri-Score.
Etude publiée dans JAMA Internal Medicine, le 16 décembre 2019.
Lien de l’étude : https://doi.org/10.1001/jamainternmed.2019.5942