Cet article est PREMIUM, et nécessite un abonnement payant pour lire la suite

Je m’identifie
Créer mon compte

Créez votre compte dès maintenant puis contactez-nous pour accéder aux articles Premium et/ou Lettre Export.

Inscription

Temps estimé - 3 min

A la demande de la Commission Européenne, le Panel Efsa sur la nutrition, les novel foods et les allergènes alimentaires a émis un avis scientifique sur la relation entre la consommation d’acide alpha-lipoïque (AAL) dans les compléments alimentaires et le risque de syndrome insulino-auto-immunitaire (insuline auto-immun syndrome (IAS)). Le Panel a aussi été interrogé sur la dose en-dessous de laquelle une adjonction d’AAL dans les aliments ne pose pas de problème d’IAS.

 

L’AAL est un acide soufré présent dans toutes les cellules du corps, produit naturellement en quantités infimes. Il joue un rôle clé dans la production de l’énergie dont l’organisme a besoin pour bien fonctionner.

 

L’Efsa a ainsi passé en revue la littérature scientifique existante, 49 cas d’IAS suite à la consommation d’AAL ont été relevés. Aucune donnée n’a par contre été identifiée sur le lien entre l’AAL naturellement présent dans les aliments et la survenue de l’IAS. Au regard de ces éléments, le Panel a conclu que la consommation d’AAL ajouté aux aliments ou dans les compléments alimentaires peut potentiellement augmenter le risque d’IAS chez certains individus ayant des prédispositions génétiques. Le mécanisme d’action n’étant pas clairement identifié et la prévalence de l’IAS étant très faible en Europe, l’Efsa considère que le risque ne peut pas être quantifié précisément. L’agence ajoute qu’il n’est pas possible de déterminer une dose en AAL en-dessous de laquelle la probabilité d’apparition de l’IAS n’existe pas, puisqu’il y a une grande variabilité entre les individus.

 

C’est donc un avis non tranché de l’Efsa mais qui ne pousse pas en faveur de l’utilisation de l’acide alpha-lipoïque dans les compléments alimentaires.