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Clarisse Lemaitre. D'après l'EFSA, juin 2018
L’Efsa a rendu ses conclusions sur deux ingrédients en tant que novel food et nouvelle source de nutriments pour l’enrichissement : le matale de di-magnésium (DMM) et le malate de di-calcium (DCM).
Conclusions :
- DMM : Le groupe scientifique a effectué cette évaluation sur la base des données disponibles et a conclu qu’il n’y avait pas suffisamment de preuves scientifiques d’une différence entre le nouvel ingrédient alimentaire proposé nommé DMM et le malate de magnésium déjà autorisé comme source de magnésium. Par conséquent, le Groupe n’a pas été en mesure d’évaluer la sécurité du DMM en tant que nouvel ingrédient alimentaire. Le groupe scientifique a conclu que, sur la base des données fournies, il n’était pas possible d’évaluer la dissociation du DMM en magnésium et en acide malique. Le groupe scientifique a également conclu que si le DMM se dissociait, du magnésium serait disponible après l’ingestion de DMM et la disponibilité semblerait similaire aux valeurs rapportées pour d’autres sources de magnésium déjà autorisées. Enfin, le groupe scientifique a noté que les niveaux d’utilisation proposés pourraient entraîner une exposition au magnésium supérieure à sa limite supérieure (UL) (250 mg / jour) pour les compléments alimentaires et pour les aliments destinés à des fins médicales.
-
DCM : Sur la base des données disponibles, le groupe scientifique a conclu qu’il n’y avait pas suffisamment de preuves scientifiques d’une différence entre le nouvel ingrédient alimentaire proposé (DCM) et le malate de calcium déjà autorisé comme source de calcium. En conséquence, le Groupe n’a pas été en mesure d’évaluer la sécurité du DCM en tant que nouvel ingrédient alimentaire. Sur la base des résultats fournis, le groupe scientifique a estimé que le DCM ne se dissocie pas complètement en calcium et en acide malique. Le groupe a conclu que lorsque le DCM se dissocie, le calcium serait disponible après l’ingestion de DCM et la biodisponibilité semblerait similaire aux valeurs rapportées pour d’autres sources de calcium déjà autorisées. En outre, le groupe a conclu que, sur la base des informations disponibles, il n’était pas possible de calculer l’exposition au DCM comme source de calcium.