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Par Marie Déniel. D’après Boursorama.fr, 29 mai 2008.

Le marché du sucre affichait performances et victoires face à la débâcle du dollar et aux anticipations de l’inflation. Ainsi, le sucre atteignait mi-mars les sommets à plus de 15 cents, au terme d’une belle ascension de 39 % en 2008. Depuis, le marché a lourdement chuté dans les classements et affiche désormais une performance de -6,6 % depuis le début d’année.

Parmi les explications : une offre régulièrement supérieure à la demande (la prochaine récolte brésilienne, le plus gros producteur mondial, s’annonce importante), des stocks mondiaux en hausse. Même la flambée du pétrole, qui alimente logiquement la demande en éthanol, ne parvient pas à redynamiser les cours du sucre.

Contrairement à la majorité des matières premières, la spéculation apparaît comme une composante importante du marché du sucre, on pourrait presque parler de « tradition ». Bien que la spéculation ait amplifié la hausse du marché en début d’année, force est de constater que les stocks mondiaux apparaissent au final comme les seuls arbitres de chaise.

Ces multiples rebondissements ont eu le mérite d’assainir un marché sur lequel il semble désormais opportun de commencer à se repositionner car, à moyen terme, il bénéficiera de la hausse tendancielle du prix de pétrole… Une manche partout !