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Guillaume JUMEAUX. D’après Agro Media, le 20 avril 2018.

Adopté le 17 avril 2018 par le Parlement Européen, le Plan protéine vise à augmenter l’autonomie protéique de l’Europe par la valorisation des cultures protéagineuses, des légumineuses à graines et des surfaces fourragères et herbeuses. Cette volonté part du constat que 90 % des besoins européens en protéines sont couverts par des importations depuis des pays tiers. La France fait partie des pays assez autonome avec 50 % d’importations.

La plupart des idées du plan proviennent de l’adoption du rapport Denanot “Une stratégie européenne pour la promotion des cultures protéagineuses”. En dehors des questions d’automie, sont relevés les points d’une alimentation durable et d’une agriculture plus respectueuse de l’environnement, points sur lesquels les consommateurs sont de plus en plus attentifs. Par leurs capacités naturelles à fixer l’azote, produire d’avantage de cutures protéagineuses pourrait permettre de diminuer les apports en intrants dans les cultures. 

Le Parlement Européen est favorable à ce que la future Politique Agricole Commune (PAC) contienne des mesures pour soutenir la culture des protéines végétales.