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Le marché de la « crèmerie » végétale est en plein essor. Déjà bien développé aux Etats-Unis, il arrive en Europe où il est en forte croissance en Allemagne et au Royaume-Uni. En France, les alternatives végétales au fromage se multiplient, portées par des startups, des artisans et des grands groupes.
La demande est forte, 35 % des foyers français comptent un La tendance se confirme avec un marché du frais végétal français estimé à 479 millions d’euros soit une augmentation de 18 % par rapport à 2018.
Les « fauxmages » ont la cote aux Etats-Unis où ils représentent 5 % des fromages. Leur croissance va de 50 % au Royaume-Uni à 100 % en Allemagne. En France, la part des « fauxmages » reste minime (0,02 % du total des fromages) mais selon les professionnels du secteur, le marché est amené à se développer.
En France, les pionniers du marché sont les Nouveaux Affineurs. La startup a développé deux gammes d’alternatives végétales aux fromages (trois affinés et trois frais), fabriquées à partir d’un mélange d’oléagineux (noix de cajou principalement du Vietnam) et de soja français. Plus récemment, des gros groupes et marques comme Bel, Upfield, Tartare et Vache Qui Rit se sont lancés dans l’aventure.
Avec Nurishh (voir article produits et tendances du 22/06), la marque internationale 100 % végétale de Bel, le groupe développe des « fauxmages » commercialisés en GMS et food-service depuis 2021. En avril, le groupe de matières grasses tartinables Upfield est arrivé en GMS avec sa marque Violife. Des marques comme Tartare et Vache qui rit enrichissement leur gammes en misant sur les alternatives végétales au fromage. Ainsi, Savencia a lancé une déclinaison végétale de son Tartare ail et fines herbes à base de lait d’amande. La Vache Qui Rit devrait aussi s’enrichir de légumes, légumineuses et épices. Mais pas encore pour le marché français.
Le marché des « fauxmages » est amené à se développer en France, pays du fromage. Le groupe Bel a annoncé viser 5 % de la population française d’ici à 2024, soit 1,4 million de foyers.
Crédits : ria.fr
