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Guillaume JUMEAUX. D’après l’OMS, le 24 mai 2018.

Durand le Congrès européen sur l’obésité à Vienne qui s’est déroulé du 20 au 23 mai, le directeur du bureau européen de la prévention et du contrôle des maladies non transmissibles de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), Dr João Breda s’est exprimé.

Au regard des dernières données (2015-2017) recueillies dans le cadre du programme COSI (Childhood Obesity Surveillance Initiative), sur les enfants de 6 à 9 ans des pays d’Europe depuis plus de 10 ans, il a affirmé que le régime méditerranéen n’avait plus cours dans les pays du Sud (Chypre, Grèce, Italie, Malte, San Marina, Espagne) où l’on trouve désormais les taux les plus élevés d’obésité infantile en Europe (18 à 21 %). Ce sont désormais les Suédois qui sont les plus proches de ce régime. Ils comptent d’ailleurs, avec la France et d’autres pays du nord de l’Europe (Danemark, Irlande, Norvège, et Lettonie) parmi les pays d’Europe comptabilisant les taux les plus faibles d’obésité infantile (5 à 9 %).

Toutefois, fort de la mise en place de politiques de santé publique, l’obésité infantile a fortement diminué ces dernières années dans les pays du Sud. Le Dr Breda rappelle ainsi l’importance des systèmes de recueil systématiques des données telle que COSI pour les décisionnaires politiques dans le suivi et la mise en place de mesures politiques.

En raison de sa forte composition en fruits et légumes, noix, légumineuses, et huile d’olive, le régime méditerranéen est considéré comme un des plus bénéfiques au monde. Il a d’ailleurs été intégré en 2013 à la liste des héritages culturels intangibles de l’Humanité.

Le Dr Breda rappelle ainsi l’importance de faire augmenter la consommation de fruits et légumes des enfants en Europe, de réduire les consommations de sucres (notamment dans les boissons) et d’augmenter l’attention des parents et familles sur ce phénomène.