Cet article est PREMIUM, et nécessite un abonnement payant pour lire la suite
Créez votre compte dès maintenant puis contactez-nous pour accéder aux articles Premium et/ou Lettre Export.
Temps estimé - 2 min
Doriane LANGLAIS. D'après LSA, le 10 avril 2019.
Une enquête réalisée par l’Obsoco fin 2018 a révélé qu’en octobre 2018, 54 % des Français connaissaient les applications nutritionnelles (Yuka, Y’a quoi dedans, Open Food Facts…) alors qu’ils n’étaient que 43 % en juillet 2018. En termes d’utilisation, 6 % des Français les utilisaient tandis qu’ils n’étaient que 4 % en juillet 2018. Ces chiffres témoignent de la montée en puissance des applications nutritionnelles.
Les applications nutritionnelles sont des outils digitaux destinés à informer le consommateur sur les produits alimentaires, voire même de l’accompagner dans ses choix. En effet, les renseignements donnés par ces applications sont les valeurs nutritionnelles, la liste des ingrédients… mais au-delà des informations obligatoires présentes sur l’emballage, celles-ci fournissent des classements selon des outils de profilage nutritionnel, selon la présence d’allergènes ou encore selon la présence d’additifs suspectés néfastes.
Les principaux utilisateurs de ces applications sont des jeunes de 25-34 ans, urbains, diplômés et attentifs à leur impact sur l’environnement.
Selon Frédéric Cabaud de l’Obsoco, ces applications encouragent les consommateurs à choisir plus de produits bruts. Sans être à l’origine de cette tendance, les applications l’accentuent. Certains professionnels émettent tout de même des réserves sur ces outils qui peuvent conduire à un contrôle extrême de l’alimentation.