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Céline Petit. D’après l’International Journal of Obesity, mai 2015.

La modification des horaires des repas a été associée aux variations du poids, à la sensibilité à l’insuline et la tolérance au glucose sans que le mécanisme précis soit expliqué. Le but de ce projet était d’étudier l’influence d’un horaire de repas plus ou moins tardif sur la dépense énergétique au repos, la thermogenèse induite par l’alimentation, la tolérance au glucose et la différence de cortisol matin/soir.

32 femmes (24 ans ± 4 ans et IMC normal) ont participé à deux études randomisées : un premier protocole a étudié la dépense énergétique au repos par calorimétrie indirecte et la tolérance au glucose (P1, n=10), le second a mesuré les variations circadiennes de paramètres comme le taux de cortisol salivaire et la température corporelle mesurée au poignet ou Twrist (P2, n=22).

Dans chaque groupe, les participantes ont reçu des repas standardisés (petit déjeuner, déjeuner, dîner) correspondant à un apport énergétique quotidien de 1868 kcal. Pendant 2 semaines, le déjeuner était soit à 13h (déjeuner précoce), soit à 16h30 (déjeuner tardif).

Le fait de manger tard a entraîné une diminution de la dépense énergétique au repos ainsi que de l’oxydation des glucides à jeun et de la tolérance au glucose. Une modification des variations du taux de cortisol salivaire et une diminution de la thermogénèse postprandiale ont également été notées dans le cas du déjeuner à 16h30 par rapport au déjeuner de 13h.

Les résultats de cette étude d’intervention montrent que de retarder de 3 heures l’heure du déjeuner induit des modifications métaboliques. Manger tardivement de façon chronique pourrait créer des troubles métaboliques pouvant causer des problèmes de santé à long terme.


Référence : Bandin C and al. Meal timing affects glucose tolerance, substrate oxidation and circadian-related variables: A randomized, crossover trial. International Journal of Obesity, 2015 May, 39(5), p.828-833.