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Clarisse Lemaitre. D’après le portail du BEUC, novembre 2015.

Noms qui prêtent à confusion, additifs non précisés, teneur en viande non indiquée ou même fausse, les étiquettes des produits à base de viande sont parfois trompeuses, a averti mercredi le Bureau européen des unions de consommateurs (BEUC).

En se fondant sur des tests réalisés par sept organismes européens au cours des derniers mois, l’association conclut que les produits contenant de la viande « ne répondent pas toujours aux attentes des consommateurs, et ce quand les étiquettes n’induisent pas délibérément en erreur ».

Les étiquettes peuvent être imprécises, par exemple ne pas spécifier la quantité de viande contenue dans un produit, ou indiquer une quantité fausse. Souvent, de l’eau ou d’autres ingrédients remplacent la viande, souligne le BEUC. L’association néerlandaise Consumentenbond a suggéré que la définition de l’UE du terme « viande » appliqué à l’étiquetage pouvait jouer un rôle : selon cette définition, jusqu’à 30% de graisses et 25% de collagènes peuvent être comptabilisés comme de la viande, en plus du muscle.

Plus grave, des tests ont révélé que parfois la viande n’est pas celle annoncée. Ainsi en avril 2014, un an après le scandale de la viande de cheval, l’association britannique Which? a annoncé que dans 40 % des plats à emporter testés à Londres et Birmingham, la viande d’agneau avait été contaminée avec du bœuf ou du poulet. « Les États membres de l’UE doivent augmenter leurs contrôles et s’assurer que les étiquettes sont complètes et précises », a observé Monique Goyens, directrice générale du Beuc.


Pour aller plus loin : rapport  “Close-up on the meat we eat – Consumers want honest labels” (en anglais)