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En 2020, sept pays de l’Union Européenne avaient manifestés leur opposition au le système d’étiquetage Nutri-Score. Parmi eux il y a l’Italie, la Grèce, Chypre, la Roumanie, la Hongrie, la République tchèque et la Lettonie.

 

L’Italie, active sur le sujet, propose le système « NutrInform » basé sur un visuel de batterie et affichant le pourcentage des nutriments contenu dans la portion et par rapport à l’apport journalier de référence.

 

Fin novembre 2021, l’Autorité de la concurrence italienne (AGCM) a annoncé l’ouverture d’enquêtes sur des sociétés italiennes, françaises, anglaises et allemandes qui apposent le Nutri-Score sur l’emballage de certains produits vendus en Italie.

Une enquête a également été ouverte vis à vis de l’application Yuka, qui propose une évaluation des produits alimentaires basée en grande partie sur le système Nutri-Score et qui fournit des propositions alternatives aux produits jugés médiocres ou mauvais.

Les points relevés par l’AGCM sont :

  • Le Nutri-Score apposé par les marques sur les produits et le jugement associé par l’application peuvent être perçus comme des évaluations absolues, quels que soient les besoins des individus, la quantité et la fréquence de la consommation.
  • L’absence d’avertissements adéquats ne permet pas de contextualiser le score nutritionnel avec une quantité et l’apport nutritionnel recommandé.
  • Le calcul du Nutri-Score est établi pour 100 grammes et il ne tient pas compte des aliments qui ne sont pas habituellement consommés dans ces quantités.

L’AGCM va mener son enquête dont l’objectif sera de savoir si le Nutri-Score est trompeur pour le consommateur.

 

Sources:

AGCM (Consulté le 06/12)

Food Navigator (Consulté le 03/12)

NutrInform Battery (Consulté le 06/12)