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En janvier dernier, l’Anses a publié un rapport d’appui scientifique et technique suite à une saisie par la Direction Générale de la Santé et la Direction Générale de l’Alimentation pour étudier l’impact de différents seuils de reformulation pour quatre nutriments : sucres, sel, acides gras saturés et fibres.

Ce rapport est établi dans un contexte où le surpoids et l’obésité ont une prévalence relativement élevée dans la population française, et où la volonté des autorités est de promouvoir les produits alimentaires transformés ayant une composition nutritionnelle améliorée.

Cette étude a pour objectif de fournir des éléments scientifiques afin d’aider les pouvoirs publics à fixer les seuils de reformulation. Pour ce faire, le travail s’est basé sur des données déjà disponibles comme celles de l’étude Inca 3 ou les données Oqali sur l’offre alimentaire. Différents scénarios de réduction des nutriments, ou augmentation dans le cas des fibres, sont envisagés pour connaître leur impact sur les apports nutritionnels des enfants, des adolescents et des adultes.

L’Anses pointe quelques limites à cette étude comme la non-présence systématique des fibres sur les étiquetages nutritionnels, l’évolution possible de l’offre de produits transformés depuis la dernière étude Oqali ou encore la simulation de modification d’un nutriment sans prendre en compte l’impact sur les autres nutriments : par exemple un produit où les sucres seraient réduits mais en compensation les matières grasses, dont les acides gras saturés, augmentées.

Le rapport conclut en rappelant que l’objectif de ce travail n’est pas de fixer des seuils mais d’identifier les principaux groupes contributeurs aux évolutions suite à l’abaissement des sucres, sel ou acides gras saturés ou à l’augmentation des fibres afin de détecter les principaux leviers d’amélioration en fonction des objectifs ciblés. L’Anses profite de ce rapport pour rappeler des conclusions précédemment tirées : par exemple, le risque de dépassement d’apports est supérieur au risque d’insuffisance et que par conséquent, pour aller plus loin que les chartes volontaires, il faudrait envisager d’autres actions pour améliorer la situation voire passer par le levier réglementaire. 

Pour consulter l’ensemble du rapport, rendez-vous ICI.

Source : www.anses.fr