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Céline Le Stunff. D’après l’avis du 14 juin 2010

Le PNNS recommande la consommation de poissons au moins deux fois par semaine. En 2006, l’étude CALIPSO a évalué les apports en AGPI n-3 et l’exposition en contaminants chez les forts consommateurs de produits de la mer et a confirmé ces recommandations.

Cependant, des recommandations adaptées sur la consommation de poissons prédateurs sauvages susceptibles de contenir du méthylmercure (MeHg) ont aussi été proposées pour les femmes enceintes ou allaitantes et pour les enfants de moins de 30 mois, en raison de la sensibilité particulière du système nerveux central à l’action toxique du MeHg pendant la période de développement. Par ailleurs, l’Afssa a préconisé pour les femmes en âge de procréer et les enfants de moins de 3 ans une consommation diversifiée, en évitant la consommation exclusive de poissons gras provenant de zones de pêche contaminées par les polychlorobiphényles (PCB).

Il a été demandé à l’Agence d’évaluer le rapport bénéfices/risques lié à la consommation de poissons et de formuler, si nécessaire, de nouvelles recommandations, en particulier pour les catégories de population les plus sensibles.

En conclusion de son avis, l’Afssa recommande à l’ensemble de la population la consommation de 2 portions de poissons par semaine, dont une à forte teneur en EPA et DHA, en variant les espèces et les lieux d’approvisionnement (sauvage, élevage, lieux de pêche etc.). Cette consommation permet une couverture optimale des besoins en nutriments tout en limitant le risque de surexposition aux contaminants chimiques.

L’Afssa recommande aux catégories les plus sensibles :

  • femmes en âge de procréer, enceintes ou allaitantes, enfants de moins de 3 ans, fillettes et adolescentes : éviter la consommation de poissons bioaccumulateurs de PCB (anguille, barbeau, brème, carpe et silure).
  • femmes enceintes ou allaitantes, enfants de moins de 3 ans : limiter la consommation de poissons prédateurs sauvages et éviter celle d’espadon, marlin, siki, requin et lamproie en raison du risque lié au MeHg.

Pour aider le consommateur, l’Afssa rendra disponibles sur son site internet la liste des poissons et leurs caractéristiques, ainsi que des options de consommation qui permettront d’approcher au mieux ces recommandations en fonction des habitudes alimentaires et des préférences de chaque consommateur.

Source : Cliquez ici