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Loïc Roger. D’après Journées Internationales de Biologie 2011, novembre 2011.
Nombreux sont les articles scientifiques et médicaux en faveur d’une mesure de santé publique de supplémentation de l’alimentation en vitamine D.
Outre les effets de la vitamine D sur les muscles et le squelette (chutes et fractures chez la personne âgée), la vitamine D pourrait avoir des effets protecteurs pour certaines pathologies infectieuses, cardio-vasculaires ou tumorales.
De nombreux experts considèrent actuellement qu’un apport quotidien de 30 à 40µg de vitamine D améliorerait le statut vitaminique (teneur plasmatique optimale de 30 ng/l). Cet apport est 6 fois plus élevé que la valeur nutritionnelle de référence chez l’adulte (5µg/jour).
D’autres attirent l’attention du risque (lithiase calcique) que cela pourrait présenter chez certains individus notamment avec l’augmentation importante de la prescription de la vitamine D de plus en plus fréquente dans certaines catégories de population : femmes ménopausées, personnes âgées…
La prudence doit rester de mise et toute supplémentation massive de vitamine D ne devrait se faire qu’après avoir établi le statut individuel : phototype, apports alimentaires et teneurs en vit D plasmatique. Une supplémentation de certains aliments courants pour éviter les carences profondes serait une solution.
Référence : Communication Patrick Brachet, Journées Internationales de Biologie 2011