Cet article est PREMIUM, et nécessite un abonnement payant pour lire la suite

Je m’identifie
Créer mon compte

Créez votre compte dès maintenant puis contactez-nous pour accéder aux articles Premium et/ou Lettre Export.

Inscription

Temps estimé - 3 min

Clarisse Lemaitre. D'après Le Monde.fr, le 14 octobre 2017

Si les Etats Généraux de l’Alimentation ont surtout mis l’accent sur la sécurité alimentaire, ils semble pour l’heure avoir oublié de traiter la problématique de la qualité nutritionnelle des produits. “Ce sera dans le chantier 2, qui débute dans les prochains jours“, promet Stéphane Vaxelaire, chef du département des relations extérieures du ministère de l’agriculture, bien que le programme actuel ne l’évoque pas.

Les liens entre la production agricole et la qualité des aliments sont une variable difficile à appréhender : “c’est un travail de longue haleine qui nécessite beaucoup d’efforts et d’argent. Personne ne veut le financer », regrette le médecin nutritionniste Ambroise Martin, expert auprès de l’EFSA ; “Les nutritionnistes ne sont pas capables aujourd’hui de nous dire ce qui est prioritaire », ajoute Catherine Renard, directrice de recherches à l’INRA.

Ils ne sont toutefois pas anecdotiques. Les chercheurs tirent la sonnette d’alarme sur la baisse de la densité nutritionnelle des aliments (appauvrissement en vitamines et minéraux) et sur l’essor de la “calorie vide”. Un article de Léon Guéguen pour l’Académie d’Agriculture de France indiquait pour sa part que “seuls le blé (+ 20 %) et le chou vert (+ 78 %) actuels sont plus riches en protéines, tandis que le haricot vert (– 21 %) et la carotte (– 33 %) en sont plus pauvres”.


Pour aller plus loinLa qualité nutritionnelle, grande absente des débats sur l’alimentation, par Jeanne Cavelier, le 14.10.2017, www.lemonde.fr