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Le 13 janvier dernier, la mission parlementaire chargée du sujet des nitrites a publié son rapport de conclusion. La Fédération des Interprofessionnels de Charcuterie-Traiteur (FICT) a réagit à ce rapport par un communiqué intitulé “Rapport de la mission parlementaire sur les nitrites : analyse objective ou agitation politico-médiatique ?“.
La premier point que soulève la FICT est le décalage de calendrier entre la première proposition de loi enregistrée mi-décembre (voir article Des députés proposent une loi pour interdire les additifs nitrités dans les charcuteries) et les auditions s’étant terminées le 8 janvier. Ainsi, les interviews de l’Anses, des Ministères de la Santé, de l’Agriculture et de l’Economie, et de l’Institut contre le cancer n’auraient pas été pris en compte dans le rapport de la mission parlementaire. La FICT suppose que ces témoignages auraient été écartés car ils n’allaient pas dans le sens d’une interdiction des nitrites.
La fédération rappelle dans son communiqué que l’Anses a été saisie spécifiquement sur le sujet par le gouvernement et qu’un avis sur le sujet des additifs nitrités est attendu dans le courant de l’année 2021.
Le communiqué aborde ensuite la position de l’OMS qui a reconnu l’existence d’un danger lié à la consommation excessive de viandes transformées et de charcuteries, mais qu’à un niveau de consommation raisonnable et dans le cadre d’un repas équilibré, le risque est marginal. La FICT rappelle que pour la charcuterie des préconisations de consommations ont été établies par les autorités sanitaires.
Après avoir rappelé ses engagements par des évolutions du Code des Usages et le risque de concurrence déloyale en cas d’interdiction nationale, la FICT indique que la suppression de ces additifs aurait un fort impact pour les consommateurs : les nitrites permettent à la fois de contribuer au goût des produits mais aussi, et surtout, d’éviter les intoxications alimentaires (par exemple le botulisme). La fédération regrette que ces deux questions ne soient pas abordées dans le rapport.
Pour lire l’ensemble du communiqué de la FICT
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Sources : www.fict.fr ; www.processalimentaire.com