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Doriane Langlais. D’après Constances, le 25 octobre 2016.

Depuis 1997 et jusqu’en 2012, l’étude Obépi publiait tous les trois ans les chiffres de l’obésité en France. Cette année, la cohorte Constances prend la relève et publie les derniers chiffres actualisés. Cette étude de cohorte regroupe 28 895 volontaires de 16 départements.

En France, 15,7 % de la population a un IMC >30 kg/m², autrement dit, est en situation d’obésité.  Ces résultats viennent appuyer ceux de l’étude Eurostat publiée fin octobre (RDP du Vendredi 4 novembre).

Au-delà de l’étude de l’impact du sexe, de l’âge, des revenus ou encore du département de résidence, Constances veut aller encore plus loin et met en relation l’IMC avec des données de santé, aussi bien biologiques (pression artérielle, lipidémie…) que de suivi de santé (remboursement des médicaments, hospitalisations…).

Parmi les 15,7 % de personnes obèses, les chercheurs ont cherché à identifier une « obésité métaboliquement saine », qui n’aurait pas d’impact sur les maladies cardio-vasculaires, diabète… car il faut le rappeler, à lui seul l’IMC n’est pas indicateur de l’état de santé suffisant. Afin d’estimer la proportion de personnes en « obésité métaboliquement saine », des intégrations de données sont encore nécessaires.

 

Pour en savoir plus : Matta, J., Zins, M., Feral-Pierssens, A. L., Carette, C., Ozguler, A., Goldberg, M., & Czernichow, S. (2016). Prévalence du surpoids, de l’obésité et des facteurs de risque cardiométaboliques dans la cohorte Constances. Bull Epidemiol Hebd, 35, 640-6.