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La CLCV – association nationale de défense des consommateurs et usagers – a publié début mars un article intitulé “Boissons énergisantes : à consommer avec modération !“.

Pour rappel, les boissons énergisantes, ou energy drinks, sont des boissons sans alcool présentées à des fins de stimulation physique et intellectuelle, contenant entre autres des substances comme la caféine

En premier lieu, la CLCV pointe du doigt la composition des produits : sur les 10 produits étudiés, 8 ont un Nutri-Score D ou E. Un tel score s’explique notamment par la présence importante de sucres sous forme de saccharose, sirop de glucose… Autre point noir : le nombre important d’additifs. En effet, en moyenne les produits évalués contiennent 6 additifs. Concernant les substances actives comme la caféine ou la taurine, la CLCV déplore le manque de réglementation spécifique sur ces produits hormis l’avertissement “Teneur élevée en caféine, déconseillé aux enfants et aux femmes enceintes ou allaitantes” obligatoire sur les boissons contenant plus de 150 mg/L de caféine. Dans un code de bonne conduite, les industriels s’engagent tout de même à ne pas dépasser 4000 mg/L de taurine et 320 mg/L de caféine ; ces valeurs sont jugées insuffisantes par l’association.

L’association aborde ensuite les problématiques de santé liées à la consommation de ces produits. La Nutrivigilance a reçu ces dernières années des signalements d’effets indésirables comme de la tachycardie, des douleurs thoraciques, des troubles anxieux… Ces effets seraient attribués principalement à la caféine. Sur ces questions, la CLCV interpelle l’Anses en lui demandant d’étudier la consommation de ces produits et les risques associées. [Pour information, l’Anses a publié un avis en 2013 sur les risques liés à la consommation des boissons énergisantes]

Enfin, l’association rappelle que ces produits sont majoritairement consommés par des jeunes qui les associent à de l’alcool ou une activité physique, deux situations pour laquelle la consommation de ces boissons est déconseillée par l’Anses. La communication associée à ces produits cible pourtant clairement les jeunes dans des évènements comme les festivals ou évènements sportifs. La CLCV appelle donc à un encadrement de leur publicité notamment lors de ces évènements où la consommation de boissons énergisantes est particulièrement déconseillée.

Sources : www.clcv.org ; www.anses.fr

Visuel : Pexels