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Céline Le Stunff. D’après BJN, oct. 2012

De nouvelles voies doivent être explorées pour encourager la consommation d’aliments plus sains, et améliorer l’appréciation de ceux–ci. Le souvenir du plaisir à consommer un aliment est probablement un facteur prédictif significatif du choix alimentaire. Deux études ont cherché à examiner si le souvenir du plaisir éprouvé à consommer un aliment peut être amplifié et si cela incite les individus à consommer davantage cet aliment par la suite.

La première s’est attachée à faire formuler à un groupe de participants ce qu’ils ont trouvé agréable en mangeant un aliment, juste après sa consommation, pour voir si cela  augmente le souvenir de plaisir associé à cet aliment. Le groupe contrôle n’a pas fait cet exercice. Les résultats de l’étude montrent que l’exercice est efficace.

La seconde étude visait à étudier si dans le groupe test ayant fait l’exercice, la consommation de l’aliment est plus importante à l’occasion d’un buffet déjeunatoire le lendemain. Les quantités d’aliment consommées se sont avérées effectivement plus importantes dans le groupe test.

Ces études montrent donc que le simple fait de reformuler le plaisir que l’on a éprouvé en dégustant un aliment ancre dans l’esprit un souvenir positif qui joue directement après sur les quantités consommées de cet aliment.

Référence : Eric Robinson, Jackie Blissett and Suzanne Higgs (2012). Changing memory of food enjoyment to increase food liking, choice and intake. British Journal of Nutrition, 108, pp 1505-1510 doi:10.1017/S0007114511007021