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Clarisse Lemaitre. D'après la DGCCRF, le 14 février 2017

La DGCCRF a contrôlé les entreprises fabriquant et conditionnant des compléments alimentaires et les revendeurs : instituts de beauté, salles de sport, pharmacies, en ciblant les vitamines et minéraux dont la limite de sécurité est la plus proche des apports journaliers recommandés, ainsi que les vitamines B3, B6 et E, impliquées dans 75 % des alertes liées à des produits impropres à la consommation.

Le taux de non-conformité des compléments alimentaires prélevés pour analyse atteint 40 % (106 anomalies détectées sur une quarantaine d’échantillons).

Les non-conformités peuvent avoir des sources différentes : une teneur inférieure ou au contraire supérieure à celle annoncée sur l’étiquetage (plus de la moitié des anomalies), une substance non détectée alors qu’elle était annoncée, un dépassement des doses journalières recommandées (plus de 20 % des anomalies) ou encore un dépassement des limites de sécurité.

Les enquêteurs ont relevé les points suivants :

  • La dénomination commerciale de produits présentés comme des compléments alimentaires n’est pas toujours reprise sur l’étiquetage et ce dernier n’est parfois pas en langue française.
  • Les enquêteurs ont relevé de nombreuses allégations de santé non conformes, des allégations thérapeutiques (généralement interdites) et des allégations nutritionnelles non conformes : « source de… », « riche en… » (vitamines ou minéraux), etc.

Pour la DGCCRF, la production de compléments alimentaires souffre encore de nombreuses infractions portant sur la composition ou l’étiquetage. Les contrôles de la DGCCRF seront maintenus et étendus à tous les stades de la commercialisation.