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Les aliments d’origine animale sont un sujet au cœur de l’actualité depuis plusieurs années. Entre avantages et inconvénients, il est parfois difficile de faire la part des choses. Une revue a été réalisée en collaboration avec la FAO (Organisation pour l’alimentation et l’agriculture) afin de discuter des impacts sur la santé et sur l’environnement des aliments d’origine animale (viandes, poissons, fruits de mer, œufs et produits laitiers).

Au niveau nutritionnel, ils peuvent apporter des nutriments essentiels à l’organisme en quantité plus importante et avec une meilleure biodisponibilité que d’autres aliments. C’est le cas par exemple de la vitamine B12, du fer, du calcium ou encore des acides gras oméga 3. A titre d’exemple, d’après la revue, 20% du fer contenu dans la viande de ruminant est absorbée contre 10% dans les légumes secs.  Les produits d’origine animale permettent aussi un apport non négligeable en acides aminés essentiels ainsi que d’autres composés tels que la créatine ou la carnosine qui peuvent avoir un intérêt a plusieurs niveaux dans l’organisme (immunité, santé cardiovasculaire, développement cérébral). Néanmoins, la revue rappelle que la surconsommation de viande rouge, de viande transformée ou d’acides gras saturés pourra intervenir dans le risque de développement de maladies chroniques.

Au niveau environnemental, l’élevage est souvent associé à un impact défavorable (forte consommation d’eau et d’énergie, pollution, destruction de la biodiversité). Pourtant, le cas contraire est aussi réalisable avec des productions respectant l’écosystème local, dans des proportions acceptables. Cela pourra notamment contribuer à une restauration de la biodiversité et une atténuation des émissions de gaz à effets de serre.

Cette revue met donc en évidence le fait que la consommation et la production d’aliments d’origine animale peuvent avoir à la fois des avantages et des inconvénients. Cela dépend de la quantité consommée, du type de population, de ces besoins mais aussi des conditions d’élevage.

 

Source :

Le rôle des aliments d’origine animale : aspects nutritionnels et environnementaux, le 20/02/23