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Marie Deniel. D’après EJCN, février 2010

La perception des messages par le consommateur est une préoccupation croissante. L’objectif de cette étude est de comparer deux approches différentes dont le but final est d’induire un changement d’habitudes alimentaires et la gestion du poids. La 1ère approche dite « non restrictive » consiste à communiquer sur une consommation de fruits et légumes (HIFV) tandis que la 2nde approche dite « restrictive » consiste à communiquer sur la limitation des aliments riches en lipides (LOFAT).
Ces deux approches ont été testées auprès de 68 femmes post-ménopausées, en surpoids ou obèses qui après randomisation, ont été soumises à l’une ou l’autre approche. Cette intervention d’une durée de 6 mois inclut trois sessions de groupes et dix sessions individuelles avec une diététicienne. Les apports alimentaires et les variables anthropométriques ont été mesurés au début, à 3 mois et à l’issue de l’étude.
 
Les résultats indiquent qu’à la fin de l’intervention, la densité énergétique a diminué dans les deux groupes en comparaison des données initiales (HIFV : -0,3 kcal/g ; LOFAT : -0,3 kcal/g ; P<0.0001). Bien que le poids corporel a diminué significativement dans les deux groupes, les femmes sujettes à l’approche restrictive ont perdu significativement plus de poids que les femmes du groupe non restrictif (HIFV : -1,6 kg ; LOFAT : -3,5 kg ; P=0.01).
Il ressort de cette étude qu’une communication de messages « restrictifs » tels qu’une incitation à diminuer la consommation d’aliments riches en lipides permet une perte de poids plus importante qu’une approche non-restrictive chez les femmes post-ménopausées.
 
Référence : A Lapointe, S J Weisnagel, V Provencher, C Bégin, A-A Dufour-Bouchard, C Trudeau and S Lemieux. Using restrictive messages to limit high-fat foods or nonrestrictive messages to increase fruit and vegetable intake: what works better for postmenopausal women ? European Journal of Clinical Nutrition, vol.64, n°2: 194-202. February 2010