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Anne-Sophie Malhère. D’après un communiqué de presse NutriNet-Santé, le 10 avril 2013.

Dans le cadre de l’étude NutriNet-Santé, l’équipe de Sandrine Péneau s’est intéressée à l’émotionalité alimentaire (le fait de manger sous le coup de l’émotion) et son association avec le surpoids. Au travers d’un questionnaire, elle a cherché à mesurer la tendance à manger sous le coup d’émotions négatives (ex : solitude, nervosité, déprime) dans un large échantillon de 35 641 adultes français participant à l’étude NutriNet-Santé.

Les résultats montrent que :

  • Les femmes ont davantage tendance à manger sous le coup de l’émotion (52% vs 20% des hommes) ;
  • Les personnes au régime ont davantage tendance à manger sous le coup de l’émotion (71% vs 35% des personnes n’ayant jamais fait de régime amaigrissant) ;
  • Les personnes ayant davantage tendance à manger sous le coup de l’émotion ont un risque plus élevé d’être en surpoids que les autres (risque plus de 2 fois supérieur) ;
  • L’association entre émotionalité alimentaire et surpoids est plus forte chez les femmes n’ayant jamais fait de régime (risque 5 fois supérieur) ;
  • L’association entre émotionalité alimentaire et surpoids est également observable chez les hommes.

Cette étude, qui doit paraître courant Avril dans l’American Journal of Clinical Nutrition, confirme et fournit de nouvelles informations sur l’impact des facteurs psychologiques sur le surpoids et l’obésité. 

Pour en savoir plus : http://media.etude-nutrinet-sante.fr/

Référence :  Sandrine Péneau, Estelle Ménard, Caroline Méjean, France Bellisle et Serge Hercberg ; Gender and dieting modify the association between emotional eating and weight status ; American Journal of Clinical Nutrition, Avril 2013.