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Céline Petit. D’après un communiqué de FranceAgriMer, le 4 juin 2015.

L’Etablissement National des produits de l’Agriculture et de la Mer, FranceAgriMer, communique une synthèse sur l’impact de la crise économique sur la consommation de viandes et les évolutions des comportements alimentaires.

En effet, depuis 1998, la consommation française de viandes baisse de manière continue pour atteindre 86 kg équivalent carcasse (kgec)/hab. en 2014 (contre 94,1 kgec/hab. en 1998).

La crise économique que traverse le pays depuis 2008 a touché le revenu de nombreux ménages français et affecté leurs dépenses. L’étude intitulée « La dépense alimentaire des ménages français » montre cependant que les dépenses de consommation pour les produits alimentaires ont résisté à la crise mais des différences sensibles apparaissent entre familles de produits. Ainsi, la baisse de consommation de viandes et celle de poissons et fruits de mer s’accentuent avec la crise alors que la consommation de lait, fromages et œufs n’apparaît pas affectée par la crise.

Le rapport du CNA conclut que la réduction régulière de la consommation de viande, commune à l’ensemble des pays de l’UE, est maintenant un comportement, « choisi ou plus ou moins subi », intégré par un grand nombre de ménages français. Au-delà de l’impact de la crise économique, les transformations du mode de vie couplées aux considérations relatives à la santé et à l’environnement ont en effet fait évoluer les besoins et envies des consommateurs. Cette tendance est à l’inverse de celle observée dans les pays en développement, au sein desquels la consommation de protéines animales progresse et continuera de progresser au moins jusqu’en 2050.

Pour en savoir plus : Synthèse de FranceAgriMer (juin 2015)