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Guillaume JUMEAUX. D’après le HCSP, le 22 mars 2018.

Un rapport publié par le Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) le 6 novembre 2017 (voir RDP du Jeudi 6 Novembre 2017) a fait l’analyse des processus et résultats du Programme National Nutrition Santé (PNNS) depuis sa mise en place en 2001, afin de préparer la politique nutritionnelle de santé publique 2018-2022. L’analyse montre notamment la nécessité d’agir aussi bien sur l’individu que sur son environnement pour favoriser la conduite du changement.

La semaine dernière, le HCSP a publié un avis pour le PNNS 2018-2022 comprenant des objectifs quantifiés et des indicateurs sur les consommations alimentaires, les apports nutritionnels, l’activité physique et la sédentarité, le statut nutritionnel mais aussi l’allaitement maternel et des repères transversaux relatifs à la consommation de produits bruts, ultra-transformés et bio. Ces objectifs ont été fixés en prenant en compte les repères nutritionnels révisés il y a maintenant un an (voir RDP du Jeudi 30 Mars 2017).

Des objectifs spécifiques aux personnes en situation de pauvreté ont été définis pour pallier les inégalités sociales constatées lors des dernières éditions du programme.

Au niveau nutritionnel, les objectifs fixés sont les suivants :

  • Augmenter la consommation de poissons, de fruits et légumes, de légumineuses et fruits à coques sans sel ajouté ;
  • Réduire la consommation de viandes rouges (bœuf, porc, veau, mouton etc.) de charcuteries, de boissons sucrées et d’alcool de sorte que les consommations n’excèdent pas 500 grammes de viande rouge, 150 grammes de charcuterie et 10 unités d’alcool par semaine pour l’ensemble de la population ;
  • Diminuer la consommation de sel et de sucres simples avec des objectifs de moins de 10 g de sel et de 100 grammes de sucres (hors lactose et galactose) par jour. De même, l’apport en sucres simples ne devrait pas dépasser 10 % de l’apport énergétique total ;
  • Interrompre la croissance de la consommation des produits ultra-transformés puis réduire leur consommation ;
  • Augmenter la consommation de produits issus de l’Agriculture Biologique de sorte à ce qu’elle concerne 20 % des fruits et légumes, produits céréaliers, et légumineuses consommés par semaine.

Le rapport comprend également des objectifs pour faire diminuer la sédentarité, le surpoids et l’obésité et augmenter la pratique de l’activité physique. Il encourage également l’allaitement maternel.

L’impact de la politique nutritionnelle de santé publique sera mesuré par des enquêtes de surveillance réalisées par SPF, pour évaluer à l’aide d’indicateurs sur les objectifs ont été atteints. 

Pour consulter l’avis complet, rendez-vous ici