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Guillaume JUMEAUX. D’après Challenges, le 12 juin 2018.

Les distributeurs encouragent les consommateurs à mieux manger. Après Intermarché, Casino et Sytème U (voir édition du 17 mai, du 7 et 14 juin 2018), c’est désormais Franprix qui surfe sur la tendance.

Fort de la collaboration avec Siga, une start-up qui a développé depuis 2016 une notation des aliments selon leur degré de transformation, se basant sur la classification scientifique NOVA, reconnue part l’ONU et la FAO, Franprix va reformuler plus de 1000 produits avant la fin de l’année et l’ensemble de ses produits à marque propre d’ici fin 2019. L’objectif ? proposer des produits moins transformés aux consommateurs soucieux de mieux s’alimenter (exit le fructose le sirop de glucose ou l’huile de tournesol au profit de sucre non raffiné, de miel et d’huile d’olive extra-vierge).

Ces changements sont en phase avec le résultat récents de certaines études qui semblent évoquer des liens possibles entre les produits très transformés et le développement des « maladies de civilisation » comme le diabète, l’obésité et certains cancers (voir édition du 23 février 2018). Ils répondent également à des attentes fortes des consommateurs vers d’avantage de transparence, qui s’illustrent également par le succès de l’application Yuka (voir édition du 9 février 2017) et le lancement de solutions équivalentes comme Yaquoidedans par Système U.

Enfin, la forte croissance du bio ces derniers temps est synonyme de l’intérêt des conommateurs pour ce qu’ils mangent. Par ailleurs Franprix poursuit l’expansion de ses magasins Noé mettant en avant le bio et le végan.