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Loïc Roger. D’après J Obesity, 2012

Une étude vient d’être publiée par une équipe universitaire de Seattle (Paula Diehr et coll.) qui consistait à comparer le nombre d’années de vie en bonne santé de personnes âgées (au-delà de 65 ans : 5888 personnes) pendant dix ans en fonction de son état initial, normal, en surpoids ou obèse. Le « obesity paradoxe » avait pu montrer que la courbe en U, IMC (indice de masse corporelle) versus mortalité, se déplaçait avec l’âge, ce qui nous faisait dire qu’à partir de 65 ans, il vaut mieux être un peu enveloppé.

En prenant en compte 16 paramètres pour qualifier l’état de bonne santé, il semble que les résultats sont à nuancer pour ce qui concerne les années en bonne santé. Comparant les seniors dits normaux et les seniors en surcharge, seuls 25 % des différences observées sont significatives.

Dans 50 % des cas l’avantage revient à ceux qui sont en surcharge. Dans ce cas, ce sont la santé mentale et la qualité de vie globale qui ressortent. Pour les 50 % autres, les seniors normaux, c’est la santé physique qui ressort le plus. Les auteurs concluent sur ce point que la gestion du poids à partir de 65 ans pourrait être individualisée en fonction de la qualité de vie attendue du senior. Pour les obèses, il n’y a pas de doute, la durée de vie en bonne santé baisse de façon significative. Plus de paradoxe du tout dans 50 % des cas. 

Référence : Diehr P et coll. Comparing Years of healthy life, measured in 16 ways, for Normal Weight end overweight Older Adults. Journal of obesity. Volume 2012. Article ID 894894.