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Une expérimentation sur l’affichage environnemental, pilotée par l’ADEME et le Ministère de la transition écologique et solidaire, a été lancée en 2020 et pour 18 mois dans le cadre de la loi relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire et à l’économie circulaire. Cette expérimentation permettra de déterminer les méthodes les plus susceptibles d’être retenues pour déployer un affichage environnemental harmonisé par secteur.

A la suite d’un appel à projet lancé en septembre 2020 et clos en mars 2021, 20 systèmes de notation environnementale seront testés jusqu’à l’automne 2021. L’analyse du cycle de vie (ACV) a été retenue comme socle de base pour l’expérimentation mais cette méthode comporte des limites, comme l’on fait remarquer l’ITAB (Institut technique de l’agriculture biologique) et ses partenaires qui aimeraient ajouter des critères complémentaires.

Voici certaines limites que présentent l’ACV :

  • Elle ne met pas en valeur les bénéfices de l’agriculture biologique et des systèmes extensifs (biodiversité, stockage de carbone, etc.).
  • Elle ne prend pas en compte les résidus de pesticides
  • Elle ne prend pas en compte le bien-être animal 

De son côté, Interbev (Interprofession bétail et viande), qui fait partie de l’expérimentation, a annoncé qu’elle travaillait sur un affichage spécifique au bovin et à l’ovin. Le but est de créer un système complet qui intègre les critères environnementaux qui ne sont pas pris en compte par l’ACV comme les services rendus par l’élevage en matière de valorisation des surfaces en herbe, de biodiversité, de stockage de carbone et d’entretien des paysages ainsi que la pratique de l’éco-conception. Cet affichage environnemental vise à « renforcer le modèle vertueux et durable de l’élevage extensif, fondement même de la qualité made in France », selon Dominique Langlois, président d’Interbev.

Les résultats de l’expérimentation seront divulgués à l’automne 2021. L’affichage retenu devra être lisible, fiable et objectif, afin de permettre au consommateur d’orienter ses choix vers une consommation alimentaire plus respectueuse de l’environnement.

Pour en savoir plus sur cette expérimentation, c’est ici.

 

Source : https://www.lsa-conso.fr/

Visuel : https://www.ademe.fr/ 

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