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Clarisse Lemaitre. D’après Nature, le 6 Mars 2013.

Les lymphocytes Th sont des cellules jouant un rôle dans la réponse immunitaire. Les lymphocytes Th17 produisent les cytokines appelées IL-17 (interleukines) qui sont impliquées dans les processus de maladies auto-immunes et de réponses pro inflammatoires. Il semblait nécessaire à une équipe de chercheurs de Yale d’étudier les facteurs environnementaux impactant les Th17 et donc la progression des maladies auto-immunes.

In vitroet in vivo, une augmentation de la concentration de chlorure de sodium (sel de table) est ici liée à une augmentation de la présence et de l’agressivité des cellules Th17. In vitro tout d’abord, les cellules générées dans un environnement avec une forte concentration de sel sont caractérisées par un phénotype stable et hautement pathogène. D’autre part, les souris soumises à un régime riche en sel développent des formes plus sévères d’encéphalomyélite auto-immune, avec une plus forte infiltration dans le système nerveux central des cellules Th17.

Les chercheurs concluent qu’une augmentation des apports en sel dans l’alimentation représente un facteur de risque dans le développement des maladies auto-immunes, de par l’induction de cellules Th17 pathogènes. 

Référence : Kleinewietfeld M et al. Sodium chloride drives autoimmune disease by the induction of pathogenic TH17 cells. Nature. 2013 Mars 6. doi : 10.1038/nature11868.