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Céline Le Stunff. D’après Le Monde du 9 juillet et le communiqué FFAS du 11 juillet 2016

Une série d’articles parus dans le Monde daté du samedi 9 Juillet 2016 a soulevé des conflits d’intérêts possibles autour de l’étude sur l’étiquetage nutritionnel lancée par le ministère de la santé. Celle-ci vise à comparer 4 systèmes d’étiquetage simplifié en conditions réelles d’achat, de manière à alimenter les réflexions de la CE sur les formes d’expression et de présentation complémentaires de la déclaration nutritionnelle (Article 35 du Règlement INCO). L’étude a été confiée en début d’année à Benoît Vallet directeur général de la santé, et à Christian Babusiaux président du Fonds Français pour l’Alimentation et la Santé.

Le FFAS soutient que les auteurs du Monde associent à son nom un ensemble d’approximations ou de contrevérités. Il rappelle notamment que :

  • Le Fond est une structure d’intérêt général dont l’objet est de faire progresser la connaissance sur les liens alimentation-santé et de mobiliser vers cet objectif tous les acteurs, quels qu’ils soient ;
  • Concernant les systèmes d’étiquetage, le FFAS a pris, dès l’origine, une position de stricte neutralité ;
  • Le FFAS met en œuvre le protocole d’évaluation défini par le comité scientifique ; il agit dans le cadre strict fixé par ce comité et les pouvoirs publics.
  • Les liens d’intérêt des membres du comité scientifique ont été publiés sur le site du ministère de la santé. Le président du comité scientifique a été ainsi en mesure de déterminer si certains de ces liens étaient problématiques ;
  • Le FFAS a missionné LinkUp pour coordonner les interventions sur le terrain (ex : stickage des produits). Cette agence, agréée « Recherche en changement de comportement » par le ministère de la recherche, a déjà une expérience de ce type de projets, et n’a été impliquée dans la création d’aucun des 4 systèmes étudiés ;

 

A noter que le 7 juillet, Yves Lévy, directeur de l’Inserm, a décidé de quitter le comité de pilotage de l’étude. Ses réserves et critiques sur la rigueur méthodologique de l’étude n’auraient pas été prises en compte par le comité.

Source : Communiqué FFAS du 11 juillet 2016, Le Monde 9 juillet