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Guillaume JUMEAUX. D’après Notes et études socio-économiques, mars 2018.

Dans les sociétés contemporaines et surtout les plus développées, les changements sont de plus en plus rapides, aussi bien sur les structures sociales que le comportement des acteurs.

Afin de comprendre le fonctionnement et les besoins des entreprises en termes de veille et prospection, le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation a réalisé une enquête auprès des acteurs de la filière agroalimentaire. Celle-ci s’est composée d’entretiens téléphoniques auprès des dirigeants des TPE et PME et responsables marketing des entreprises de taille plus importantes. Les entretiens ont été complétés par des enquêtes en ligne et les réponses de syndicats et associations professionnelles. Au total, l’échantillon des sondés comprend 463 répondants dont 369 du secteur de l’artisanat et des métiers de bouche, 73 des industries agroalimentaires et coopératives, et 21 du commerce de gros.

L’étude a révélé que bien que la démarche prospective intéresse, la temporalité semble trop éloignée au regard de la dynamique des marchés. Les entreprises, considérant en moyenne le long terme à 3 ans, se concentrent  sur un suivi du marché à court terme sur la base d’une analyse d’indicateurs internes, ou en utilisant leur réseau, les salons, organisations et syndicats professionnels ainsi que la presse spécialisée.

Il a également été mis en avant que les moyens alloués aux tâches d’anticipation dépendaient pour beaucoup de la taille des entreprises, les petites misant davantage sur l’adaptabilité. D’une manière générale, les sondés se montrent assez sensibles aux tendances et s’en inspirent par exemple pour leur positionnement. Pour rappel, le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation a mis en place 16 fiches Tendances-Impacts, faisant les liens entre tendances de consommations à l’horizon 2025 et impacts probables sur les marchés afin d’aider les entreprises dans la mise en place de leurs stratégies et innovations (voir RDP du 9 mars 2017).