Cet article est PREMIUM, et nécessite un abonnement payant pour lire la suite
Je m’identifie
Créer mon compte
Créez votre compte dès maintenant puis contactez-nous pour accéder aux articles Premium et/ou Lettre Export.
Temps estimé - 3 min
Sylvanie Séret. D’après www.ania.net, mars 2010.
Dans notre revue de presse du 23 février dernier, nous présentions un avis rendu par le CNA (Conseil National de l’Alimentation) concernant l’étiquetage de présence fortuite de substances allergènes dans les denrées alimentaires. Dans cet avis, le CNA s’accordait à condamner l’étiquetage « parapluie », c’est-à-dire un étiquetage sans réelle démarche de l’entreprise pour s’assurer de la réalité du risque, à distinguer de l’étiquetage imposé aux fabricants par la règlementation. L’étiquetage signalant la présence fortuite d’allergènes utilise généralement les termes « Peut contenir des traces de… » ou « Susceptible de contenir… ».
En réponse à cet avis, l’ANIA rappelle que les industriels doivent faire face à des situations complexes lorsque dans une même usine, des ingrédients ou produits peuvent avoir subi une contamination involontaire par contact avec d’autres produits sur la chaîne de fabrication, lors du stockage ou du transport. En dernier recours, l’industriel fait alors le choix d’en informer le consommateur via un étiquetage « de prévention ». Ainsi, l’ANIA maintient ses positions pour « garantir la sécurité de tous les consommateurs » et regrette de n’avoir pu aboutir à un consensus avec les associations de consommateurs allergiques.
A noter par ailleurs que l’AFSSA avait déjà présenté un rapport en novembre 2008 dans lequel elle exhortait les industriels à renforcer l’évaluation du risque tout au long de sa chaîne de fabrication, du fournisseur de matières premières à la phase de préparation, et d’utiliser l’étiquetage de prévention de manière raisonnée.